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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 16:35

Notre pauvre Pays Niçois n'en peut plus. Cela fait 153 ans que l'on importe des populations de plus en plus importantes sur un territoire relativement limité.

Préambule: La philospohie du toujours plus caractérise les dirigeants qu'ils soient politiques ou économiques du territoire Niçois. Et particulièrement la ville de Nice qui n'en finit pas de grandir sune bande côtière très limitée. Cela a pour conséquence de devoir loger et nourrir un nombre de plus en plus grand d'habitants et entraîne une production de déchets de plus en plus importante. Il est temps d'arrêter l'expansion, sans limites,sur notre sol et de viser un équilibre qui replacerait l'humain et la terre au centre de débats. Aujourd'hui, il faut avoir le courage de dire: Basta !  R. PAGAN

 

Hier, 4/02/2013, Réunion du Conseil Métropolitain.

A l'ordre du jour: OIN-Ecovallée Plaine du Var : Combien d’emplois à la clef ? (voir article dans le journal local)
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Berlustrosi persiste : En plus de l’aménagement du Grand Arénas et de Nice Méridia, la création de la zone d’activité du Rogez (sur les communes de Colomar et Castagniers), la rénovation de la zone de Carros (sans oublier l’Allianz Riviera – le Musée National du Sport et le déménagement du MIN à la Baronne) vont permettre d’attirer les entreprises. (...)
Tout cela va permettre de créer « 20 000 ou 25 000 emplois. Mais j’espère réviser ce chiffre à la hausse. En deux ans, nous sommes déjà à plus de 2 500 emplois créés (pour des polonais, des portugais, des burkinabés... BTP Vinci)
« 1268 appartements locatifs sociaux sont prévus en 2013 » a précisé Berlustrosi en ajoutant : » Il faut loger les emplois qualifiés dont les entreprises ont besoin « .
Personne n’a osé lui demander de quels types d’emplois qualifiés, il parlait. Personne n’a osé lui demander si les coûteuses campagnes de communications de Nice Côte d’Azur, qui organise la prospection économique, s’étaient préoccupées de mettre en adéquation les qualifications des indigènes sans emploi du bassin niçois avec leur recherche d’entreprise. N’est-ce pas puisque, avec la liquidation de Texas Instrument (Merci M. Tordo qui avait fui tel le capitaine du Concordia pour monter à bord de l’EPA de la Plaine du Var) et d’autres entreprises, nous ne manquons pas de CV de personnes qualifiées ou hautement qualifiées.
Mais le projet n’est pas là, il s’agit comme d’habitude d’attirer en priorité des candidatures à des emplois de haut niveau venus d’ailleurs.
« L’opposition « en pantoufle Rose ", n’ose même pas regimber pour rappeler à Berlustrosi ses précédentes déclarations.
Des emplois de très haut niveau.
"Si le chômage augmente, c’est parce que nous créons des emplois, déclare, provocateur, Christian Estrosi. Notre territoire compte des emplois de très haut niveau, et ces salariés viennent avec leurs conjoints, qui deviennent parfois demandeurs d’emploi", explique le président de la Métropole Nice Côte d’Azur. Ce phénomène de chômeurs par ricochet représenterait de 500 à 750 personnes selon la CCI.
S'ils viennent avec leurs conjoints-tes : c'est qu'ont les faits venir d'ailleurs ; car il reste évident que 150 ans de colonisation, n’ont pas permis aux populations indigènes ou autochtones d’acquérir les formations et le niveau nécessaire à l’exercice de responsabilités à haut niveaux. D’ailleurs il n’y a qu’à voir à qui sont confiés par les municipalités de Nice qui se sont succédées les postes de cadres supérieurs. Et cette situation se confirme de jour en jour avec les CANCA, les Métropoles et divers EPA et OIN.
Mais personne n’ose soulever le problème d’une discrimination positive qui serait en faveur ; non pas des « familles niçoises de sang bleu » mais au moins de celles qui résident à Nice et qui ont pris racines.
La droite locale a peur que les responsables qu’elle emploie fassent un jour passer la sensibilité au patrimoine du pays Nissart au-dessus des intérêts financiers et électoraux des clans en place. Quant à la gauche, c’est au nom de l’égalité républicaine et de la France territoriale une et indivisible qu’elle a toujours favorisé les clans parisianistes.
Ainsi ce phénomène conduit à une paupérisation accrue de notre population par deux conséquences qui dit hauts revenus dit spéculation foncière et immobilière jusque dans l’arrière pays donc impossibilité pour les actifs niçois de se loger près du bassin d’emploi et d’autre part à de jeunes agriculteurs de s’installer.
L’autre aspect est la pression sur les salaires et l’emploi, en effet les conjoint ou conjointes de ces hauts cadres immigrés à haut revenus peuvent souvent se suffirent d’emplois à tiers-temps à une rémunération concurrentielle, car pour eux-elles, cela ne constitue qu’un revenu d’appoint voire de l’argent de poche. On peut aisément imaginer que les projets OIN, Grand Stade, Nice Grand Arénas etc... vont largement amplifier ce phénomène.

Mais comme toujours aucun homme ou femmes politique qui se propose de prendre en main les destinées des populations de Nice n’osent soulever le problème ou faire des propositions visant à changer cet état de fait.

Car tous les partis français et certaines personnalités se lancent plus ou moins discrètement dans le pré- positionnement pour la campagne électorale, prétendent seulement faire plus ou mieux que le clan Berlustrosi, mais aucun ne remet en question le fond même du problème qui est le schéma de développement et d’infrastructure imposé à notre territoire qui repose essentiellement sur la spéculation foncière et immobilière dérivée de la principale activité imposée à notre territoire : Le Tourisme.

Jean Marc FONSECA

 

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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 09:41

JE PORTE A LA CONNAISSANCE DES FRANCAIS ET DES BRETONS QUI LIRONS LA PRESENTE CHRONIQUE, UNE DEMARCHE DECISIVE : LE TRES IMPORTANT COMMUNIQUE PUBLIE PAR LE PARTI BRETON.

 


Enfin libéré de tout complexe, il marque une étape importante dans notre marche vers LA LIBERTE. La Bretagne veut, sans concession, non d’une “autonomie” concédée et manipulée par PARIS, mais reprendre possession effective des DROITS QUI ONT TOUJOURS ETE LES SIENS, et dont elle a purement et simplement dépouillée, à la suite des invasions françaises de 1487 et de 1491, du faux traité de ” réunion ” de 1532, surtout de la prétendue révolution de 1789, qui a aboli d’une manière unilatérale toutes les Institutions bretonnes et la Constitution de la Bretagne, dans des conditions plus qu’ humiliantes.

 


LE COMMUNIQUE DU PARTI BRETON (31 janvier 2013).



Un sentiment national réaffirmé en Bretagne malgré l’emprise française



Publié le jeudi 31 janvier 2013 21:20





Le magazine « Bretons » a publié dans son numéro du mois de février un sondage portant sur différents aspects, notamment politiques et culturels, de l’identité bretonne. Cette initiative était d’autant plus nécessaire qu’il n’y avait pas eu depuis 13 ans d’enquête sur la position des Bretons par rapport à l’indépendance, tant le sujet apparaît sensible.

Les résultats de ce sondage qui donnent 18% de Bretons favorables à l’indépendance, avec même des chiffres dépassant 30% chez les plus jeunes, montrent clairement la persistance d’un sentiment national fort en Bretagne. Cela, malgré 500 ans de présence française et une propagande incessante de l’appareil d’Etat français, et des différentes forces qui le servent, comme par exemple les partis hexagonaux et la plupart des médias en Bretagne. Pourtant, les ravages de cette propagande, on les retrouve clairement dans les générations les plus anciennes, les « sacrifiées », celles à qui on a inculqué la honte de leur origine et de leurs langues, aussi la faiblesse de leur sentiment national n’est pas étonnante. Elle apparaît aussi dans ces 20% de Bretons, qui ignorent que la Bretagne a été indépendante pendant près de 700 ans et qu’ ELLE CONSTITUE UNE DES PLUS VIEILLES NATIONS D’EUROPE.

Le Parti Breton a été fondé par des hommes et des femmes pour qui il n’a jamais fait de doute que le sentiment national breton était bien toujours présent en Bretagne, et pour qui il était urgent que la Bretagne retrouve sa souveraineté, pour que son peuple puisse répondre aux défis de notre temps. Depuis, cette analyse a été mainte fois validée, et l’incapacité de la France à se réformer, l’impuissance du personnel politique hexagonal ne font qu’ajouter à l’urgence d’une reprise en mains de son destin par la Bretagne.

Dans ce contexte, les petites manœuvres MINABLES des socialistes dans le pays de Nantes pour faire disparaître l’identité bretonne ou la réaction grotesque du président de Ouest-France pour faire effacer de la Une de « Bretons » le chiffre des 18% d’indépendantistes en Bretagne, qui s’apparente à un véritable exorcisme, ne sont pas anecdotiques. Pourtant, elles montrent la véritable nature de ce qu’est le pouvoir en France qui, sous couvert d’un vernis démocratique, a d’abord le visage de l’intolérance face à tous ceux qui ne font que demander le respect de leurs droits les plus fondamentaux.

Le Parti Breton s’élève et s’élèvera toujours contre ceux qui bafouent les libertés d’opinion, d’expression, contre ceux qui n’ont d’autre but que de faire disparaître des cultures, des peuples sur le territoire hexagonal au nom d’une idéologie sinistre.

Pour le Parti Breton, l’essentiel est bien maintenant de transformer ce sentiment national, notamment chez les plus jeunes, en véritable action politique, pour aboutir à une souveraineté retrouvée de la Bretagne. Depuis 10 ans ses militants se battent pour cela, ils vont continuer avec l’espoir de constituer, avec d’autres, la grande force politique bretonne qui offrira enfin un nouveau destin à la Bretagne et aux Bretons.

Gérard Guillemot

Secrétaire Général du Parti Breton

 

 


LE MOT DU PRESIDENT DU PARTI BRETON



Il y a un autre choix pour la Bretagne

A l’heure où les partis hexagonaux dits ” de gouvernement ” ont perdu tout crédit , nous voulons promouvoir la voie de la raison, celle d’un pouvoir rééquilibré et transféré là où il sera sous l’œil des citoyens. Nous n’avons d’autre ambition que de permettre à nos enfants de mieux vivre en Bretagne demain.

Yves Pelle

 


LA BRETAGNE, QUI VIENT DE RETROUVER SON IDENTITE, NE VEUT PAS MOURIR AVEC LA FRANCE, QUI AGONISE.



Louis MELENNEC adhère entièrement à cette démarche. Les idées exprimées dans ce communiqué sont celles qu’il a développées lui même, sans relâche, depuis trente ans - avec d’autres, bien entendu -, d’une manière de plus en plus explicite, au fur et à mesure que la possibilité de les exprimer se faisait plus grande, et que, reçues au début avec une agressivité extrême, elles sont devenues recevables par une partie de la population française et bretonne, par une partie des médias, et aujourd’hui évidentes pour beaucoup. Il demande à tous ses compatriotes de s’exprimer librement, et, une fois de plus, de dire ce qu’ils pensent réellement, et de n’avoir plus peur de personne, surtout de ceux qui n’ont que des leçons à recevoir, et aucune qualité pour en donner : le temps est venu d’avancer, non de rester dans l’expectative.

Ces idées vont maintenant être ” récupérées ” et instrumentalisées par les myriades d’associations bretonnes qui constituent le ” mouvement breton “, chacune réclamant pour elle- même la priorité et l’antériorité. L’important est que se dessine une action COMMUNE A TOUS LES BRETONS, qui seuls ont qualité, au delà des jalousies et des mesquineries, de décider de leur destin. Ceux qui ont agi, souvent en se mettant en péril, doivent se considérer comme les instruments de ce destin pour le Pays, en aucun cas comme les propriétaires de cette philosophie, enfin claire pour tous, ET QUI EST LA PROPRIETE ET LE PATRIMOINE COMMUN DE TOUS LES BRETONS, toutes obédiences politiques confondues. Les Bretons ont été des Résistants dès les invasions françaises, et n’ont échoué jusqu’à aujourd’hui que parce que, écrasés par la violence de l’occupant, le rapport de forces leur a été défavorable.

Aujourd’hui, enfin, la force se définit par le DROIT, principalement le droit international : les plus forts sont ceux qui ont le droit pour eux, non les canons. Sur ce terrain, nous sommes en train de gagner. La reconstruction des Institutions, de la législation, de la Justice, de la fiscalité, de la démocratie - si bafouée au delà de nos frontières historiques, dans le pays qui jouxte le nôtre à l’Est -, de l’économie, seront l’œuvre de tous.



JAMAIS, JAMAIS, JAMAIS, les Bretons n’ont consenti à être annexés par la France. Du temps de la Monarchie, ils disposaient d’une possibilité de s’opposer aux lois de la France. Ils votaient leurs impôts. Il leur était permis de s’intituler NATION BRETONNE, car ils sont un peuple beaucoup plus ancien que les Français. La révolution dite ” des droits de l’homme “, le pays qui prétend avoir apporté la liberté au monde, les a réduits à l’état de serfs. Ils n’ont JAMAIS été consultés sur leur sort, ni en quoi que ce soit. Croire qu’ils vont ” oublier ” cela est pire qu’une sottise : UNE STUPIDITE.



La démarche des Bretons, maintes fois soutenue par les Institutions internationales et organismes assimilés ou autorisés, en particulier l’ONU, le CONSEIL de l’EUROPE, le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, la FUEN, le Comité d’experts de la Chartes des langues dites ” régionales ” ou ” minoritaires ” …., parfaitement connue de tous les pays Européens, notamment quant aux droits solennellement reconnus par les textes internationaux, protégeant les langues, les coutumes, l’identité des Nations dites minoritaires, se situe dans la droite ligne de la prérogative sacrée des PEUPLES A DISPOSER D’EUX-MÊMES …



Louis MELENNEC, breton depuis 2000 ans.


LA REPUBLIQUE ” UNE et INDIVISIBLE ” N’EST NI UNE NI INDIVISIBLE. LA BRETAGNE SE FERA ELLE-MÊME.

La Bretagne n’a besoin que d’elle même, du courage de ses habitants, de sa diaspora, de ses nombreux amis, pour se construire. Elle n’a sûrement pas besoin de la France, qui l’a envahie, anéantie et détruite pour accéder à la pleine et entière souveraineté ..

 

Louis MELENNEC
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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 17:27

SUPPLIQUE AU PREFET CARENCO ET AUX SYNDICS SADDIER ET MERMIN

Faudrait-il la force du "J’accuse" de ZOLA, son éloquence rageuse pour que vous mesuriez enfin l'erreur irréparable que vous allez commettre en vous associant à la démolition de l'Hôpital Sarde de BONNEVILLE.

Sans l'indispensable "FAUCIGNY", nous aurions tous ignoré le crime patrimonial que vous vous apprêtez à commettre. Sans doute, la presse palatine dite "régionale" s'apprête davantage à vous tendre les ciseaux de vos inaugurations narcissiques qu'à remplir son devoir déontologique d'information.
À l'échelle de votre vallée, avec le "petit bras" armé du Préfet CARENCO, davantage sensible aux sirènes des élus locaux qu'au vent de l’histoire, la complicité coupable de Monsieur MERMIN, que le concept même de "conflit d'intérêts" ne semble pas effleurer, Monsieur le Maire de BONNEVILLE, vous joindrez-vous aux infamies commises par les talibans démolisseurs des bouddhas ou les salafistes, des tombeaux de Tombouctou?
Quel géant vous imaginez-vous être pour anéantir ce que votre mandat, purement viager, vous commandait de conserver. Même les monarques les moins éclairés se sont au moins attachés à transmettre l'héritage qu'ils avaient reçu.
Je ne suis pas l'un de vos sujets mais notre histoire appartient à tous, pour autant qu'on ait au moins la conscience de la partager avec le Piémont, la Savoie, Genève, le Val d'Aoste, le Valais ou Vaud. Nul n'a besoin d'être un indépendantiste pour avoir la conscience de nos liens et des traces qui en témoignent.
Imaginez-vous d'autres villes qui partagent ce patrimoine "Sarde" comme Carouge, Sallanches, Annecy, Chambéry, Albertville, Aoste, Turin, Cuneo, votre jumelle, Nice, et tant d'autres brisées, ce que Périclès disait d'Athènes:
"Même si toutes choses sont vouées au déclin, puissiez vous dire de nous, siècles futurs, que nous avons construit la cité la plus célèbre et la plus heureuse".
Sans doute, vous n'êtes pas le gardien de l'Acropole. Seriez-vous cependant, de ceux qui saccagèrent Rome? Ignoriez-vous ce que nos rois, même s'ils n'étaient pas de France, ont réalisé. Faut-il vous citer, au moins pour vous l'apprendre, l'Encyclopédie des Alpes (édition Glenat) sur l'architecture du 19ème siècle dans les Alpes:
"L'époque néoclassique donne sans doute les plus beaux spécimens urbains, notamment en Savoie où le régime sarde, particulièrement actif dans le domaine de la construction, entreprend de grands chantiers afin d'asseoir son pouvoir. Prenant exemple sur les grandes opérations urbaines de l'époque (Rue de Rivoli à Paris, Via Po à Turin), l'Administration royale réalise les centres de plusieurs villes (Chambéry, Aoste, etc.)".
Faut-il que votre inculture, voire tout simplement votre manque élémentaire de goût, vous aient privé de l'Architecte qui aurait eu le talent de marier le patrimoine dont vous avez la garde et le foisonnement créatif de votre ville. La maquette même du médiocre projet que "le Faucigny" a publié dans sa dernière livraison rend encore plus pitoyable votre faute.
Vous ne pourrez la confesser auprès de vos collègues savoyards aussi coupables que vous s'employant à miter les paysages du Genevois, rendre obèses les villages du Léman, bétonner les coteaux du Salève, "sarcelliser" Viry, "coroniser" Douvaine, dynamiter les places d’Annemasse, les jardins d’Annecy ou les villas significatives de Reignier et de Saint-Julien-en-Genevois pour nourrir une bulle immobilière qui ne manquera pas cycliquement d'exploser. Rejoignez-vous le Maire adjoint à la "culture" de Chambéry rêvant de voir disparaître la statue des frères de Maistre de la Place du Château pour rendre encore plus républicaine sa ville ducale?
Pourquoi haïssez-vous à ce point notre pays dont le dynamisme s'explique par la complexité, la diversité et la richesse de son histoire. Quelle refondation croyez-vous mettre en œuvre par la vulgate d'un Urbanisme dont vous être convaincu d'être le démiurge.
Ressaisissez-vous!
Charles Albert, lui-même, avait fait preuve d'humilité en donnant à ses Etats le "statuto" et en abandonnant une grande partie de ses pouvoirs au bénéfice d'une monarchie constitutionnelle.
Puis-je vous le dire sans éloquence mais avec grandiloquence: Pour votre gloire, abandonnez-votre erreur!

Jean-Luc FAVRE
Avocat au Barreau de Thonon, du Chablais et du Genevois

 

Cette lettre nous a été transmise par l'association "Savoie insoumise" que nous assurons de notre solidarité. Soulidarietà mé Savoia

 

 

Robert PAGAN

 

 

 

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 12:38

Officellement, le Comté de Nice (comme la Savoie d'ailleurs) n'est plus français...en droit internationnal

 

L'état Français qui avait "oublié" de faire enregistrer tous les anciens traités auprès de l'ONU, dans les délais impartis, en 1947, voulait, aujourd'hui (66 ans plus tard) faire réparer son erreur...Elle a reçu une fin de non-recevoir de la part de l'ONU. Ce qui signifie que le traité du 24 mars 1860 par lequel (même si c'était illégal) le Comté de Nice se voyait annexer par l'état français, est bel et bien abrogé...donc, Nice n'a plus à dépendre de l'administration française.

 

Voici les documents de l'assemblée nationale française qui dévoile les "magouilles" prévues pour faire en sorte que ce traité soit bien enregistré

Texte de la question

M. Yves Nicolin souhaite attirer de nouveau solennellement l'attention de M. le ministre des affaires étrangères, sur les conséquences découlant de l'abrogation du traité d'annexion territoriale de la Savoie et de Nice, signé à Turin le 24 mars 1860. En effet, deux points capitaux soulevés par sa précédente question portant le n° 76121 restent des sujets d'inquiétude parlementaire : les vérifications approfondies des éléments fournis dans la réponse gouvernementale du 15 juin 2010 ne les ont guère éclaircis. Tout d'abord, en ce qui concerne l'enregistrement du traité d'annexion de la Savoie : en vertu de l'article 44 du traité de paix avec l'Italie signé à Paris le 10 février 1947, les traités antérieurs (au rang principal desquels se trouve le traité de Turin du 24 mars1860) n'ayant pas été notifiés à l'Italie (art. 44, paragraphe 1er) puis enregistrés à l'ONU (art. 44, paragraphe 2) seraient expressément « tenus pour abrogés » (art.44, paragraphe 3). Or cet enregistrement annoncé « dans les meilleurs délais » depuis juin 2010, est toujours manquant; ce défaut persistant d'enregistrement n'est pas sans conséquences néfastes. Une réponse officielle est rendue indispensable par l'enjeu économique que représente la Savoie. Ensuite, le défaut de notification formelle à l'Italie : une simple remise en vigueur du traité de Turin du 24 mars 1860 emportant annexion de la Savoie a été publiée au Journal officiel du 14 novembre 1948. Il ne s'agit donc pas d'une notification aux sens diplomatique et surtout juridique. Cette remise en vigueur ne vaudrait pas notification au sens juridique de l'article 44, paragraphe 1er, et encore moins au sens de l'article 44, paragraphe 2, du traité de Paris du 10 février 1947. En effet celui-ci exige de manière formelle et expresse « cette » notification, s'agissant de l'enregistrement au secrétariat général de l'Organisation des nations unies. La France, État de droit, doit être en mesure de fournir les références précises et complètes de cette notification formelle. À défaut, outre les obligations de l'article 44 du traité du 10 février 1947 (à savoir l'abrogation), elle encourt le risque d'être soupçonnée de n'avoir pas notifié à l'Italie dans le but encore d'empêcher cet enregistrement, mais cette fois par l'Italie également soumise à l'enregistrement de ses traités à l'ONU en vertu de l'article 102. Il lui demande donc de bien vouloir détailler les mesures que le Gouvernement entend prendre pour enregistrer enfin et immédiatement ce traité d'annexion du 24 mars 1860 auprès du secrétariat général de l'ONU (en précisant comment surmonter les difficultés juridiques, techniques ou diplomatiques éventuelles), et confirmer que la notification diplomatique à l'Italie a bien été faite de manière formelle - en lui précisant la date, référence et service responsable - et non par simple remise en vigueur dans la forme, le délai préfixe et les conditions exigés par l'article 44, paragraphe 1er, du traité de Paris du 10 février 1947. 

Texte de la réponse

Le traité de paix de 1947 dans son article 44.1 prévoyait que chacune des puissances alliées notifierait à l'Italie, dans un délai de six mois après son entrée en vigueur, la liste des traités bilatéraux conclus antérieurement à la guerre et dont elle désirait le maintien ou la remise en vigueur. En ce qui concerne la France, le traité de Paris est entré en vigueur, conformément à son article 90, le jour du dépôt de notre instrument de ratification soit le 15 septembre 1947. Le 1er mars 1948, notre chargé d'affaires à Rome, M. Geoffroy de Courcel, a notifié aux autorités italiennes par note verbale la liste des conventions franco-italiennes que le gouvernement français, conformément aux dispositions de l'article 44 du traité de paix, souhaitait remettre en vigueur. Le traité de Turin du 24 mars 1860 sur la réunion de la Savoie et du comté de Nice à la France y figurait. Cette liste a été publiée au Journal officiel du 14 novembre 1948. Bien que l'enregistrement d'un traité auprès des Nations unies n'ait aucune incidence sur la validité de celui-ci, ce ministère, conformément à ce qui avait été indiqué dans la réponse publiée au Journal officiel du 15 juin 2010 à la précédente question écrite sur ce sujet, a demandé que le traité du 24 mars 1860 soit enregistré auprès du secrétariat des Nations unies. A la suite de cette démarche, le bureau des affaires juridiques du secrétariat nous a indiqué que l'article 102 de la charte de l'organisation ne portait que sur les traités conclus après l'entrée en vigueur de celle-ci en 1945 et qu'il était de sa politique constante de ne pas enregistrer les traités historiques antérieurs à la mise en place de l'organisation, sauf si ceux-ci n'avaient pas été publiés par ailleurs, ce qui n'était pas le cas en l'espèce, le traité du 24 mars 1860 figurant dans plusieurs recueils de traités notamment le Consolidated Treaty Series et le nouveau recueil De Martens. 

 

 

 

 

 

 
Notes sur le statut juridique de la Savoie et du Countéa de Nissa, par Jean Marc FONSECA
.
Le 23 septembre 1388 a été signée la Charte de Dédition entre le Comté de Nice et le Comté de Savoie. Le terme de Dédition caractérise juridiquement la soumission volontaire d'un peuple ou d'une commune à un souverain et se traduit par l'établissement d'un contrat écrit établissant les droits et obligations de chacun.
Au moment de la signature de ce traité, le Comté de Nice a scellé son rattachement à la Savoie et a pris comme protecteur le Comte de Savoie en précisant d’une part qu’il ne sacrifiait aucune de ses prérogatives de souveraineté et d’autre part qu’il reprendrait son indépendance si une clause de ce contrat était rompue.
Les limites territoriales du Comté de Nice englobaient alors Nice, Puget-Théniers, Lantosque, Sospel et la Haute Vallée de l’Esteron, ainsi que Aiglun, Bouyon, Conségudes, Fougassières, Gattières, Les Ferres, Les Plans, Roquesteron, Sigale. Beuil a été acquis en 1621.
En résumé, le territoire du Comté de Nice comportait la côte maritime (excluant la Principauté de Monaco) de l’actuelle frontière avec l’Italie, et comprenait les vallées du Var, de la Tinée, du Paillon, de la Vésubie, de la Bévéra et de la Roya, de la Nervia et sa frontière occidentale comprenait le fleuve Var.
La volonté d’indépendance du Comté de Nice a été réaffirmée le 14 mai 1851 : en effet, à cette date, les niçois ont adressé une lettre au Roi de Sardaigne défendant les droits et franchises du peuple Niçois issus du "Contrat d'Union de 1388 par lequel le Comté de Nice se donna librement à la Maison de Savoie" contre "tout acte portant atteinte à ses droits et franchises, dont il réclame le rétablissement et la conservation dans toute leur intégrité".
Par la suite, le 24 mars 1860 a été signé le Traité dit « de Turin », traité bilatéral qui serait l’acte qui aurait officialisé le rattachement du duché de Savoie et du Comté de Nice à la France.
Outre le fait qu’historiquement, les conditions de ce rattachement sont fortement contestables, se pose un problème juridique majeur : en effet, le traité du 24 mars 1860 ne peut être et n’a jamais été en vigueur, pour les raisons qui suivent.
A l’issue de la seconde guerre mondiale, la France a enregistré à l'ONU sous le n° I-747 le traité de paix du 10 février 1947 dont elle est signataire et dépositaire.
Ce traité comportait un article 44 (voir copie ci-jointe) qui dispose :
« 1. Chacune des Puissances Alliées et Associées notifiera à l’Italie, dans un délai de six mois à partir de l’entrée en vigueur du présent Traité, les traités bilatéraux qu’elle a conclus avec l’Italie antérieurement à la guerre et dont elle désire le maintien ou la remise en vigueur. Toutes dispositions des traités dont il s’agit qui ne seraient pas en conformité avec le présent Traité seront toutefois supprimées.
2. Tous les traités de cette nature qui auront fait l’objet de cette notification seront enregistrés au Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies, conformément à l’article 102 de la Charte des Nations Unies.
3. Tous les traités de cette nature qui n’auront pas fait l’objet d’une telle notification seront tenus pour abrogés. »
En conséquence, cet article faisait obligation à la France, en son alinéa 1, de notifier à l'Italie, dans un délai de six mois, les traités antérieurs bilatéraux suspendus par l'effet des hostilités de la Seconde Guerre mondiale, et notamment le traité de rattachement territorial de la Savoie et Nice de 1860.
Le Traité de paix du 10 février 1947 est entré en vigueur le 15 septembre 1947. Le délai pour procéder à la notification des traités à l’Italie portait au 15 mars 1948 ; le délai expirait donc au 14 mars 1948 à minuit.
Cette notification à l’Italie a été effectuée hors délai, le 15 mars 1948, et est parue au Journal officiel le 14 novembre 1948 parmi une liste de traités remis en vigueur, mais non de traités NOTIFIES.
Le deuxième alinéa de l’article 44 comportait l'obligation formelle d'enregistrer cette notification et ce traité auprès du secrétariat général de l'ONU, organisation créée deux ans auparavant en 1945. Cet enregistrement n'a pas eu lieu (voir copie courrier ONU ci-jointe. Vous constaterez aisément que ce même document porte à notre connaissance que le Traité de cession de la Corse à la France par la République de Gènes du 15 mai 1768 n’a pas, également, été enregistré…).
On en comprend aisément la raison de cette absence d’enregistrement : l’irrégularité qui entachait la démarche de notification du Traité de 1860 à l’Italie ne pouvait être portée à la connaissance de l’ONU…
Le même article 44 prévoyait un alinéa 3 stipulant qu'à défaut de notification, la sanction encourue est l'abrogation.
Il vous est ici rappelé que les règles d’interprétation des traités internationaux sont dominées par le principe d’interprétation stricte, dont il découle que l’interprétation littérale doit prévaloir sur toute autre méthode d’interprétation.
En conséquence du retard de notification à l’Italie et de l’absence d’enregistrement à l’ONU, le Traité de Turin du 24 mars 1860 est abrogé et donc nul de plein droit, et le Comté de Nice n’a jamais été rattaché au territoire français.
Il vous est rappelé que selon les dispositions de l’article 55 de la Constitution française, « les traités ont une autorité supérieure à celle des lois ». En conséquence, l’édifice majeur de l’application de la loi française sur le territoire du Comté de Nice consiste en la validité du Traité du 24 mars 1860, ce dernier ayant une autorité supérieure aux lois de l’Etat français.
Ce Traité n’ayant aucune valeur légale, comme il a été démontré plus haut, les lois de l’Etat français ne peuvent s’appliquer sur le territoire niçois, et ce en application de la Constitution de ce même Etat.
En conséquence, l’Etat français n’a aucune autorité légale sur le territoire du Comté de Nice, ne peut ni légiférer ni administrer ce même territoire pris en l’ensemble des communes ci-avant précisées, et les actes pris par l’administration fiscale n’ont aucune légitimité.
Attendu que depuis le 24 Mars 2010, suite aux démarches effectuées par M.Alain Roullier-Laurens pour la LRLN et Jean de Pingon pour la Ligue Savoisienne, le département des traités de l’ONU a confirmé qu’effectivement il n’avait aucune trace de la ratification du traité de Turin. Que par ailleurs le gouvernement français, suite à l’intervention du député Nicolin à l’Assemblée Nationale, ne peut rester dans l’ignorance de la chose. Le traité de Turin du 24 Mars 1860, n’est plus en vigueur et peut-être dénoncés devant les plus hautes juridictions internationales.
Ainsi, tous les actes pris par l’Etat Français, ses élus, et son administration dans les territoires du Comté de Nice et de la Savoie sont illégitimes. Et c’est du rôle de la France de prouver la légalité des décisions qu’elle prend au nom des peuples Niçois et Savoisien devant les instances internationales et non l’inverse.
Ainsi, les décisions prises par l’administration française concernant l’OIN de la Plaine du Var, la Constitution de Nice Métropole, la vente des biens publics, la vente des biens communaux, les expropriations, voire la perception des taxes et impôts divers, n’ont aucune légitimité juridique.
Mais plus encore les emprunts et crédits souscrits par les administrations ou collectivités territoriales françaises dans le Comté de Nice et sur le territoire de la Savoie n’engagent en rien la responsabilité des populations de ces territoires.
Annexe :
Seconde question du Député Nicolin. ( Gouvernement Ayrault).
Question écrite n° 10106 publiée le 13 novembre 2012traités et conventions - traité de Paris du 10 février 1947 - mise en oeuvre. traité de Turin de 1860
M. Yves Nicolin souhaite attirer de nouveau solennellement l'attention de M. le ministre des affaires étrangères, sur les conséquences découlant de l'abrogation du traité d'annexion territoriale de la Savoie et de Nice, signé à Turin le 24 mars 1860. En effet, deux points capitaux soulevés par sa précédente question portant le n° 76121 restent des sujets d'inquiétude parlementaire : les vérifications approfondies des éléments fournis dans la réponse gouvernementale du 15 juin 2010 ne les ont guère éclaircis. Tout d'abord, en ce qui concerne l'enregistrement du traité d'annexion de la Savoie : en vertu de l'article 44 du traité de paix avec l'Italie signé à Paris le 10 février 1947, les traités antérieurs (au rang principal desquels se trouve le traité de Turin du 24 mars1860) n'ayant pas été notifiés à l'Italie (art. 44, paragraphe 1er) puis enregistrés à l'ONU (art. 44, paragraphe 2) seraient expressément « tenus pour abrogés » (art.44, paragraphe 3). Or cet enregistrement annoncé « dans les meilleurs délais » depuis juin 2010, est toujours manquant; ce défaut persistant d'enregistrement n'est pas sans conséquences néfastes. Une réponse officielle est rendue indispensable par l'enjeu économique que représente la Savoie. Ensuite, le défaut de notification formelle à l'Italie : une simple remise en vigueur du traité de Turin du 24 mars 1860 emportant annexion de la Savoie a été publiée au Journal officiel du 14 novembre 1948. Il ne s'agit donc pas d'une notification aux sens diplomatique et surtout juridique. Cette remise en vigueur ne vaudrait pas notification au sens juridique de l'article 44, paragraphe 1er, et encore moins au sens de l'article 44, paragraphe 2, du traité de Paris du 10 février 1947. En effet celui-ci exige de manière formelle et expresse « cette » notification, s'agissant de l'enregistrement au secrétariat général de l'Organisation des nations unies. La France, État de droit, doit être en mesure de fournir les références précises et complètes de cette notification formelle. À défaut, outre les obligations de l'article 44 du traité du 10 février 1947 (à savoir l'abrogation), elle encourt le risque d'être soupçonnée de n'avoir pas notifié à l'Italie dans le but encore d'empêcher cet enregistrement, mais cette fois par l'Italie également soumise à l'enregistrement de ses traités à l'ONU en vertu de l'article 102. Il lui demande donc de bien vouloir détailler les mesures que le Gouvernement entend prendre pour enregistrer enfin et immédiatement ce traité d'annexion du 24 mars 1860 auprès du secrétariat général de l'ONU (en précisant comment surmonter les difficultés juridiques, techniques ou diplomatiques éventuelles), et confirmer que la notification diplomatique à l'Italie a bien été faite de manière formelle - en lui précisant la date, référence et service responsable - et non par simple remise en vigueur dans la forme, le délai préfixe et les conditions exigés par l'article 44, paragraphe 1er, du traité de Paris du 10 février 1947.
Robert PAGAN

 

 

 

 

 

 

 

 

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 12:13

Nous avons reçu une texte d'un ami ligure qui révèle la face cachée de l'histoire

Cette histoire dont la France peut avoir honte, vu son comportement, et qu'elle a pris soin de bien enterrer. Je vous livre le texte de notre ami ainsi que la traduction que j'en ai faite en fançais.

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Vivo nella parte bassa della Valle Roya a circa 7 km. da Ventimiglia e sono un appassionato delle vicende storiche della mia zona.
Ho scoperto da poco il vostro sito e mi sono letto un pò di post.
Voglio intervenire in questo, anche se vecchio, per precisare alcune inesattezze storiche.
Alla fine della seconda guerra mondiale l'esercito francese di De Gaulle occupò militarmente tutta la Valle Roya e le Valli del Nervia e del Verbone (Vallecrosia) spostando il confine sul torrente Borghetto alla periferia di Bordighera. Ventimiglia e tutto il suo entroterra vennero così di fatto annesse ed entrarono a far parte dello stato francese.
L'occupazione durò circa 6 mesi e provocò non pochi conflitti tra i soldati francesi e i partigiani del CLN che avevano lottato duramente contro i tedeschi e i fascisti pagando un numero molto alto di vittime e che ora si vedevano staccati dalla madrepatria ovvero dall'Italia.
Questo periodo dell'occupazione francese è poco conosciuto ed è stato sempre storicamente taciuto.
Nei giorni seguenti il 25 Aprile la popolazione di Ventimiglia, che era fuggita in massa dalla città oramai ridotta a un ammasso di macerie da più di un anno di assedio attuato con furiosi bombardamenti, cominciò a ritornare nelle proprie case ma qui si vide immediatamente censire e dotare di un lasciapassare provvisorio in lingua francese per poter.....espatriare!

Venne introdotto subito il franco francese come moneta, vennero cambiati tutti i toponimi (Ventimiglia divenne Vintimille!) e venne addirittura imposto il divieto di importare giornali e riviste in lingua italiana!!!
Questo stato di cose provocò l'insurrezione della totalità dei civili che assolutamente non ne volevano sapere di essere annessi allo stato francese.
Le formazioni partigiane chiesero l'aiuto degli anglo-americani i quali alla fine obbligarono le truppe francesi al ritiro al vecchio confine e diedero vita ad una amministrazione provvisoria franco-italiana sotto la tutela alleata.
Ripristinarono la Lira e la vendita di libri e giornali in italiano.
A questo punto vista l'ostilità totale della popolazione i francesi si "inventarono" il referendum plebiscitario.
Ovvero in tutti i comuni già occupati dalle truppe francesi si sarebbero dovuti tenere dei referendum in cui la popolazione residente avrebbe dovuto scegliere se rimanere italiana o passare alla Francia.
Finanziarono un partito che promuoveva il "rattachement" alla Francia e chiedevano voti in cambio di cibo e soldi.
Pur essendo la popolazione civile letteralmente alla fame il movimento non ebbe un gran successo.
A questo punto De Gaulle concentrò i suoi sforzi solo sull'alta Valle della Roya (ovvero Briga e Tenda) interessanti dal punto di vista stategico, militare ed economico, in quanto erano presenti diverse centrali idroelettriche preziosissime per l'energia necessaria alla ricostruzione.
Il trattato di Parigi portò alla cessione dei due comuni e di alcune rettifiche di frontiera. Passarono all'amministrazione francese il 16 Settembre 1947 il comune di Tenda con i villaggi di S. Dalmazzo e Granile , il comune di Briga ad esclusione delle frazioni di Upega, Carnino e Piaggia che costituirono il nuovo comune di Briga Alta (CN) e Realdo che fu aggregato al comune di Triora (IM).
A sud il confine venne arretrato da Piena a Fanghetto e passarono al comune di Breil i villaggi di Piena e Libri.
Il famoso referendum si svolse solo nel comune di Tenda e nella parte annessa del comune di Briga.
Se infatti fossero state fatte votare tutte le frazioni l'esito sarebbe comunque stato molto diverso.
Il Referendum fu una vera e propria truffa!
Furono iscritti nelle liste elettorali dei due comuni tutti i cittadini dei due paesi residenti in Francia (alcuni in Corsica o a Parigi!) e fu comprato il loro voto.
Non vennero ammessi al voto coloro che invece si trovavano in Italia.
Questo stato di cose fu contestato violentemente dalla popolazione locale e spinse l'allora capo del PS francese Leon Blum a dichiarare che la Francia avrebbe fatto meglio a rinunciare a questi due piccoli paesi di montagna per non inquinare i rapporti con la neonata democrazia italiana.
Ma la "grandeur" gollista ebbe la meglio e il finto referendum ratificò il passaggio dei due comuni alla Francia.
I partiti della sinistra italiana che all'inizio non erano sfavorevoli all'annessione, venuti a conoscenza dell'intrigo cambiarono radicalmente posizione e lo stesso PCI qualche mese dopo si fece promotore di una proposta di contro-referendum per riottenere l'annessione di Briga e di Tenda all'Italia.
Ma la Francia, in modo molto lento ma molto duro, attuò una francesizzazione totale dei luoghi, cambiando tutti i toponimi, negando il bilinguismo e obbligando a chi avesse optato per il mantenimento della cittadinanza italiana al trasferimento coatto in patria.
Incominciò quindi molto in sordina un mini-esodo che obbligò centinaia di persone a trasferirsi in Italia.
Certo non ci furono foibe o eccidi di massa ma la pulizia etnica ovvero lo sradicamento delle proprie origini linguistiche ed etniche fu attuata in modo totale.
Si potevano mantenere le proprietà ma per esercitare qualsiasi attività professionale o artigianale era necessario optare per la cittadinaza francese.
Vennero cambiati tutti i nomi di battesimo nei documenti(non solo dei nuovi nati)dall'italiano al francese ovvero Giovanni divenne Jean, Maria diventò Marie etc. e perfino le lapidi dei cimiteri e le iscrizioni pubbliche furono francesizzate.
Poichè la ferrovia era stata danneggiata dalla guerra, le comunicazioni stradali pubbliche con l'Italia vennero interrotte e fu ripristinato un servizio di autobus solo molti anni dopo.
Era quindi impossibile trovare libri o giornali italiani a meno di non andarseli a prendere personalmente ogni giorno.
L'italiano non era più lingua pubblica e si poteva parlare italiano solo in casa propria.
E' una pagina di storia poco conosciuta e da 60 anni taciuta.
Oggi però che si torna giustamente a parlare di foibe e di esodo dal confine orientale, sarebbe giusto ricordare anche quanto successe qui sul confine occidentale ad opera di una nazione che non era comunista e che si vantava (e si vanta tuttora) di essere la patria della democrazia!
Scusate si vi ho annoiato.
Ciao e grazie per l'ospitalità.
 Pier Giulio CALCAGNO

 

 

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J’ai tenu en tant que Nissart à traduire ce texte d’un ami de Ligurie.Pour des raisons historiques puisque ce qu’il se passa d’Avril 45 à Septembre 47, ne fut que la répétition de ce qu’il se passa en 1860 dans la Countea de Nissa.Mais aussi parce que les frontières tracées par l’empire français ou l’état italien (la francisation ou l’italianisation) n’ont jamais fait oublier que durant plusieurs siècles , nous avons vécu sans frontière entre-nous.

 

  • Je vis au fond de la vallée de la Roya à environ 7 km. de Vintimille et je suis un passionné des événements historiques dans ma région.
    J’ai découvert depuis peu votre site. Je voudrais intervenir sur des événements anciens pour préciser quelques faits historiques.
    À la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'armée française de De Gaulle occupa militairement toute la vallée de la Roya et de la Nervia Verbone (Ventimiglia) en déplaçant la frontière sur la rivière Borghetto à la périphérie de Bordighera.
    Vintimille et tout son arrière-pays furent donc de facto annexés et fit partie de l'Etat français.
    L’occupation dura environ 6 mois et provoqua de nombreux conflits entre les soldats français et les partisans de la CLN qui avaient lutté contre les Allemands et les fascistes en payant un nombre très élevé de victimes. Ce territoire étant désormais considérée détaché de la mère patrie ou de l'Italie.
    Cette période d'occupation française est peu connue et a toujours été mise historiquement sous silence.
    Dans les jours qui suivent Avril 45, la population de Vintimille, qui avait fui en masse de la ville désormais réduite à un tas de gravats après plus d'un an de bombardement furieux, a commencé à retourner dans leurs foyers
    Mais les gens durent obtenir un laissez-passer temporaire dans la langue française pour pouvoir... s’expatrier...!
    Le franc Français fut immédiatement introduit comme monnaie, les toponymes furent changés (vintimiglia devint Vintimille). Et il fut même institué une interdiction d’importer les journaux et revues de langue Italienne.
    Cet état de choses provoqua l'insurrection de tous les civils qui ne voulait absolument pas êtres annexés à l'Etat français.
    Les formations de Partisans (Résistants) ont alors demandé l'aide des l'Anglo-Américains qui ont finalement forcé les troupes françaises à se replier sur l'ancienne frontière ce qui a donné lieu à une administration provisoire franco-italienne sous tutelle des alliés.
    Le cours de la lire fut restauré ainsi que la diffusion des livres et journaux en Italiens.
    À ce stade et compte tenu de l’hostilité des populations locales, les Français inventèrent le référendum plébiscitaire. ( idem en 1860)
    Dans toutes les communes occupées par l’armée française, il était censé s’organiser un référendum par lequel la population avait la possibilité d’exprimer soit le choix de rester italien soit le choix de devenir français.
    La France finança un parti qui fit la promotion du rattachement à la France achetant des votes contre de l’argent ou de la nourriture. Un autre chantage eut lieu celui de faciliter la libération des prisonniers italiens encore détenus par les Russes.
    Au regard d’une population civile affamée (dont de nombreux terrains agricoles encore minés) ce mouvement annexionniste n’eut pas un grand succès.
    À ce stade, De Gaulle concentra ses efforts uniquement sur la haute Vallée de la Roya (c.-à Brigue et Tende) intéressante du point de vue stratégique, militaire et économique, qui contenait les réserves hydro-électriques nécessaires à la reconstruction.
    Le traité de Paris a conduit à la cession de deux communes et quelques ajustements à la frontière. ( Mont Colombin, Mont Grazian, Chastillon, etc..)
    Passèrent à l’administration française le 16 septembre 1947 la municipalité de Tende avec les villages de S. Dalmazzo et Granile,
    la commune de la Brigue, à l'exception des fractions Upega, Carnino et Piaggia qui ont formé la nouvelle municipalité de Briga Alta (CN) et Realdo qui a été annexée à la municipalité de Triora (IM).
    Au sud de la frontière est revenue à partir de Pienne à Fanghetto et les Villages de Pienne et de Libre furent rattachés à la commune de Breil.
    Le fameux référendum-plébiscite se déroula seulement sur la commune de Tende et sur la partie déjà annexée de la Brigue.
    Si toutes les populations des différentes fractions de territoire concerné avaient participé au scrutin le résultat en aurait été modifié.
    Le référendum fut une véritable escroquerie !
    Furent inscrits sur les listes électorales des deux communes tous les citoyens du pays résidant France et l’on acheta leur vote.
    Certains militaires français cantonnés dans ces communes prirent aussi part au scrutin.
    Par contre les citoyens de ces communes se trouvant déplacés en Italie, ne purent prendre part au vote.
    Cet état des faits fut violemment contesté par les populations locales et incita à l'époque le dirigeant socialiste français Léon Blum à déclarer que la France aurait mieux fait d'abandonner ces deux petits villages de montagne, pour éviter d’envenimer les relations avec la jeune démocratie italienne.
    Mais la «grandeur» gaulliste prévalu et le référendum truqué permis de ratifier l’annexion des deux communes à la France.
    Une partie de la gauche italienne qui n’était pas défavorable à l’annexion, prise conscience des intrigues et changeât radicalement de position, le PCI quelques mois après se fit le promoteur d’une proposition de contre-référendum pour contester l’annexion de Tende et de la Brigue.
    Mais la France, par un processus très lent, mais très brutal, engagea une francisation totale du territoire, changeant tous les noms de lieux et toponymes, niant le bilinguisme et obligeant tous les habitants qui avaient fait le choix de la citoyenneté italienne au transfert forcé en Italie.
    Puis très tranquillement a commencé un mini exode qui a forcé des centaines de personnes à se déplacer vers l'Italie.
    Bien sûr, il n'y avait pas de déportation militarisée ou de meurtre de masse, mais le nettoyage ethnique et l’éradication des origines linguistiques et ethniques ont été menés de manière globale.
    Si vous pouviez maintenir le droit de propriété par contre pour exercer une activité professionnelle ou artisanale ; il était nécessaire d’opter pour la citoyenneté française
    Tous les prénoms dans les documents officiels (et pas seulement ceux des nouveau-nés) furent transformés de l’Italien au Français, Giovanni est devenu Jean, Maria est devenue Marie etc et même les pierres tombales dans les cimetières et les inscriptions publiques furent francisées.
    La ligne ferroviaire de la Roya ayant été détruite par la guerre, les communications avec l’Italie furent interrompues et il fut rétabli une liaison par autobus plusieurs années après.
    Il était donc impossible de trouver des livres ou des journaux italiens, sauf en se déplaçant personnellement chaque jour.
    L’italien n’était plus une langue de l’espace public et l’on ne pouvait le parler qu’en sa propre maison.
    C’est une page d’histoire fort peu connue sur laquelle le silence a régné depuis 60 ans.
    Aujourd'hui, alors que nous n’hésitons pas à parler de spoliation et d’exode à l'Est,
    Il serait légitime de mentionner ce qui s'est passé à la frontière occidentale de la part d'une nation qui n'était pas totalitaire, et qui se vantait (et se vante toujours) d’être le berceau de la démocratie!
Jean Marc FONSECA

 

 

 

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 08:07

Nous avons reçu un article fort intéressant de Louis MELENEC, chercheur Breton , qui a énormément publié sur l'histoire de son pays la Bretagne et sa colonisation par la France.

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Nous livrons ses réflexions à votre lecture:

 

LA FRANCE DECOUVRE ENFIN SON HISTOIRE ET LES FALSIFICATIONS DONT ELLE A ETE L’OBJET. LA BRETAGNE A OEUVRE CONTRE ELLE-MÊME, EN PLACANT DANS LES FONCTIONS PRINCIPALES D’AUTHENTIQUES COLLABOS. QUE DE TRAVAIL ET DE PEINES IL A FALLU POUR IMPOSER CETTE EVIDENCE !

_________________________________________________________________________________

QUELQUES CITATIONS:

” La France s’est construite sur la destruction de cinq cultures : les cultures bretonne, occitane, alsacienne, corse, flamande …. La France est une création militaire, faite de nations non homogènes “.

Michel ROCARD, ancien premier ministre de François MITTERRAND, confidence révélée par WIKILEAKS, faite en 2005 à l’ambassadeur des Etats-Unis en France, M. Craig STAPLETON.

La France Charnelle

__________________________________________________________________________________

” LE TEMPS N’EST PLUS ou l’on pouvait "hispaniser" la Catalogne, comme LA TROISIEME REPUBLIQUE a francisé, AVEC SON ARMEE ET SES INSTITUTEURS, la BRETAGNE et le MIDI DE LA FRANCE. ”

Arnaud LEPARMENTIER, journal le Monde, 15 novembre 2012, page 28.

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_______________________________________________________________________________________ EN DROIT INTERNATIONAL, la Bretagne de 2012 n’est EN AUCUN CAS une partie de la France, pas davantage une ” province ” de l’inénarrable pays autoproclamé ” des droits de l’homme”, par l’effet d’une boursouflure ridicule. Envahie, détruite, soumise, pillée de ses finances, de ses hommes, des ses talents, la Bretagne est et reste, au regard des PRINCIPES GENERAUX DU DROIT, et du DROIT INTERNATIONAL une colonie, c’est à dire UN PAYS OCCUPE. Rien d’autre. L’occupation d’un pays par la force, même de longs siècles après son invasion, NE CREE AUCUN DROIT AU BENEFICE DE L’ENVAHISSEUR. La prescription n’existant pas en matière de crimes contre l’humanité, il ne reste à sa charge que l’obligation, extrêmement lourde en l’espèce, de REPARER les dégâts colossaux qu’elle a y a commis.
Louis MELENNEC, docteur en droit, ex-enseignant des facultés de droit, diplômé d’études supérieures de droit public, Ex-Consultant près le Médiateur de la République (française), candidat à sa succession en 1998.
 578655_3272047492847_1617182754_2602326_864711002_n.jpg _______________________________________________________________________________________ Par son égoïsme, le colonisateur a échoué en tout, pollué tout ce qu’il a touché. La colonisation a pourri le colonisateur, et détruit le colonisé “
Albert MEMMI, Portrait du colonisé, Paris 1957, actuellement publié dans la collection folio.
_________________________________________________________________________________________ ” L’ENFER EST PRIVATION D’HISTOIRE …. Extravagante IMPOSTURE : il faut qu’un Breton quitte l’école pour apprendre l’histoire de son pays …Pour s’en informer, il devra l’étudier en marge, à ses frais, comme s’il s’intéressait par goût personnel aux Indiens ou aux Hittites …. On m’a bêtement MENTI, on m’a traité comme un enfant de l’Assistance publique. Lorsque, malgré tout, j’ai su que ma nation avait existé, on me l’a dépeinte (comme) UNE MEGERE ARRIEREE ET PATOISANTE, dont je devais m’estimer heureux d’avoir été séparé “.
MORVAN LEBESQUE, Comment peut-on être breton ? Paris, 1970, éditions du Seuil, pages 43, 50, 51.
425189_163922370389109_100003140403266_236305_717457717_n.jpg_________________________________________________________________________________________ ” Pour un peuple, perdre son histoire est un désastre. Lui rendre son histoire est un miracle : c’est le plus beau cadeau qu’on puisse lui faire. C’est l’occasion, pour lui, de reprendre un nouvel essor vers son avenir “.
Proverbe maya transcrit par louis MELENNEC.
vivantes_________________________________________________________________________________________ ” Honte aux politicards bretons méprisables qui ont permis ces crimes, alors qu’ils possèdent tous les moyens de rendre obligatoire dès l’école primaire l’enseignement de l’Histoire de leur Pays aux Bretons, et qu’ils laissent mourir en toute impunité notre vieille langue ancestrale, bien plus antique que le français. Se peut-il que ces gens-là s’autorisent à se regarder dans la glace chaque matin, alors que, étouffés par la honte, ils ne devraient même pas se permettre de respirer ? “.
Louis MELENNEC. ________________________________________________________________________________________ J’ai promis maintes fois, à la demande des lecteurs, de rédiger un article juridiquement et historiquement motivé et argumenté, sur le pourquoi et le comment de la COLONISATION de la Bretagne. Ce futur article est subordonné à des conditions de temps. On me dit que mes articles sont difficiles à lire, parfois, en raison de leur longueur. Voici un résumé, plus long que je ne l’ai souhaité en commençant sa rédaction, en 2012, sous la forme d’ extraits de mon premier blog - qui traite préférentiellement des problèmes historiques. Tout s’y trouve, mais d’une manière assez compacte. Ce long article sera ensuite ” découpé ” en tranches - si l’on peut s’exprimer ainsi -, et diffusé sous la forme d’articles beaucoup plus courts, qui permettront aux lecteurs de prendre leur temps pour méditer ce qui s’est réellement passé en Bretagne. Nous reviendrons donc sur tous les points évoqués ci-dessous en temps opportun, en mettant de l’ordre dans les fragments ci-après. Le texte sera complété peu à peu, pour le transformer en un exposé structuré, avec des références assez fournies. Dans sa forme actuelle, il est déjà opérationnel. Ce qui suit est largement une répétition de ce que j’ai publié ailleurs, mais indispensable : notre histoire n’entre dans les esprits qu’à la manière du clou que l’on enfonce dans une poutre : millimètre par millimètre.
________________________________________________________________________________________ S’il est un mot qu’il ne fallait pas utiliser en Bretagne, pour caractériser ce pays, il y a peu d’années encore, c’est celui de COLONIE : ce terme étant tabou, parce que, contenant en lui-même une condamnation du pays prédateur, quiconque l’utilisait était taxé de ” nationalisme “, c’est à dire injurié - ce mot ayant à l’époque une connotation très péjorative dans la bouche des insulteurs -, par des individus qui ne connaissent même pas la définition de ce terme, et surtout méconnaissent TOUT des différences fondamentales entre le nationalisme français, agressif, conquérant, meurtrier, et le nationalisme breton, timide, près peu agressif, et qui n’a guère à son actif que quelques broutilles telles la destruction de quelques croûtes picturales au château des rois de France, en 1978, la destruction d’une statue ridicule, de très mauvaise facture à Rennes, en 1932, osant représenter la Duchesse souveraine de Bretagne, notre hé roïne nationale, à genoux devant le roi de France, etc….. Sincèrement, je pense que les Français n’ont pas la cervelle en place, pour avoir osé humilier les Bretons, ce peuple fier et libre, dans cette position honteuse, devant ceux qui ont tenté de détruite leur pays et leur identité …. QUI, en dehors de La Borderie, a dressé la liste des châteaux, des remparts, des villes, des monuments, détruits par la France en Bretagne lors des guerres d’invasion, et bien plus tard ? QUI a osé mettre en parallèle les centaines de milliers de victimes du nationalisme français - les millions, si l’on compte les guerres contre toute l’Europe, et les guerres d’asservissement des peuples d’Outre - mer, dans le monde (Algérie, Vietnam, Madagascar, Allemagne, Italie ……), et les quelques malheureuses victimes du ” nationalisme ” breton ? Sachez qu’on le fera, et qu’on comprendra enfin de quoi l’on parle. JE VEUX, dans le présent article, avec la détermination la plus ferme, que rien ne pourra fléchir, DETRUIRE DEFINITIVEMENT CE TABOU, afin que les Bretons, sachant ce qu’ils sont - des colonisés, c’est à dire des quasi - esclaves -, aient le courage de voir leur vrai portrait, et de prendre les moyens de devenir des hommes, moyens dont ils disposent maintenant, puisque leur histoire est réécrite pour l’essentiel, après destruction méthodique des sottises qui leur ont été enseignées dans les écoles, sous la férule impitoyable de leur voisin de l’Est. On a compris, sans aucun doute depuis plusieurs années, QUE RIEN, STRICTEMENT RIEN NE M’EMPÊCHERA DE DIRE CE QUI S’EST REELLEMENT PASSE EN BRETAGNE DEPUIS QUE CE PAYS A ETE ENVAHI ET DETRUIT, à la fin du 15ème siècle.

______________________________________________________________________________________

 

index

Indéniablement, ce constat pourrait être appliqué au Comté de Nice quand on sait ce qui s'est réellement passé dans notre histoire qui n'est plus enseignée par l'école de la république française. Depuis 152 ans, on a gommé des manuels d'histoire que consultent les petits Niçois pratiquement 3000 ans de leur histoire, de l'histoire de leurs ancêtres et de leur pays.   

 

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2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 15:52

Une nouvelle année commence et c'est le temps d'adresser ses voeux à ceux que l'on aime.

 

 

Moi, j'aime les Nissart qu'ils soient de souche ou d'adoption. Je voudrais, évidemment leur souhaiter le meilleur pour cette année...et le meilleur, c'est tout ce qui est bon pour notre pays, pour notre Comté de Nice.

 

Pour 2013, voici ce que je voudrais pour "Nissa e la Countèa" :
- Ne plus engager de nouveaux travaux dans Nice car la population sature.
- Freiner au maximum les apports de population dans un territoire limité qui ne peut plus absorber ces apports.
 
- Cesser de  vouloir agrandir la ville qui, je le rappelle, est coincée entre mer et montagne.
 
- Ne pas créer de lignes de tram en surface (cela est valable dans des villes qui ont des rocades ou boulevard périphériques, mais pas à Nice qui s’asphyxie par ces voies de circulation supprimées). Sans compter, que lorsque l’on supprime la circulation automobile, qui fait que les piétons sont plus attentifs pour traverser lorsqu’il y a des voitures, en favorisant des zones piétonnes avec circulation du tram au milieu, il y a plus d’accidents chez les piétons.
 
- Développer les transports en commun et les rendre fiable et réguliers ( pas d’attente interminables, pas de suppression de lignes, obligation de continuité dans le temps et dans l’espace)
 
- Ne pas privilégier les touristes par rapport aux autochtones.
 
- Ne pas privilégier les commerçants (qui n’habitent pas forcément, ni ne votent, ni ne paient leurs impôts sur  Nice) par rapports au habitants de la ville (qui eux y vivent, y votent et y paient leurs impôts)
 
- Ne pas laisser tout faire aux commerçants (utilisation abusive des trottoirs, débordement sur la rue, fermeture nocturne à des heures indues...)
 
- Ne pas utiliser la voie publique, sans arrêt, (particulièrement la Prom’) à des fins privées (tournage de films, concerts, manifestations sportives....)
 
- Ne pas encourager les visiteurs à prendre Nice pour une station balnéaire ce qu’elle n’est pas.
 
- Créer des places de stationnement dans Nice (Cela contribuera à solutionner le problème des doubles-files).
 
- Faire une véritable zone de stationnement résident (avec un macaron sur le pare-brise pour les habitants de Nice leur permettant de se garer partout dans le centre ville, comme cela est le cas dans la majorité des grandes villes européennes) en instituant un abonnement résident payable à l’année auprès de l’organisme qui délivrerait les macarons et en interdisant l’accès au centre ville au non-autochtones.
 
- Ne pas laisser les cars de tourisme stationner un peu partout dans la ville sur la voie publique en empiétant souvent sur les voies de circulation (Promenade des Anglais, Port, etc). Ne pas laisser les caristes faire tourner leurs moteurs avant l’arrivée de leurs clients pour que ceux-ci aient la clim’ (et nous, les Niçois, ...la pollution)
 
- Créer des postes d’enseignants en Nissart et mettre des heures de cours de Nissart dans les programmes.
 
- Encourager les artistes Nissart et la production locale.
 
- Promouvoir des référendums d’initiative populaire pour que les habitants puissent s’exprimer.
 
- Récupérer une Cour d’appel à Nice (supprimée lors de l’annexion de 1860)
 
- Créer un port de commerce,de tourisme et de croisières à l’Ouest vers l’aéroport. Lympia pourrait accueillir, les activités de pêche (pêcheurs locaux et les saisonniers qu’on ne voit plus : thon, anchois sardines) et la plaisance.
 
- Imposer la gratuité de l’autoroute urbaine comme cela est le cas à l’approche de toutes les grandes villes de l’hexagone et aussi en Bretagne.
 
- Mettre au placard le programme de bétonnisation (Ecovallée) de la plaine du Var
 
- Conserver toutes les terres agricoles dans la Plaine du Var 
 
- Produire sur notre territoire plutôt que de faire venir d’ailleurs ce que nous pouvons produire ici.
 
- Favoriser la création de jardin potager populaire (par exemple, dans la plaine du Var et même ailleurs)
   
- Développer à nouveau les activités économiques des villages (qui existaient, il fut un temps,  et que l’on a abandonné) pour qu’ils ne  soient pas dépendant de la mono-industrie touristique des sports d’hiver.
 
- Favoriser les rapprochements avec le Piémont, la Ligurie Occidentale (Vallée de la Nervia par exemple), et aussi, la Savoie, le Val d’Aoste, le Canton de Genève...
 
- Stopper la gabegie économique (très lourde à supporter par les contribuables) au profit de quelques entreprises : tel les LGV, TAV, et autres.

 

- et enfin, que l'état français et son administration nous lâche la grappe...

 

Robert PAGAN

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 20:11

 

 Encore un très bel exemple du monde qui se réveille...sans violence.

 



 
 


  Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors, ils l'ont fait  (Mark Twain)
 
 
 
La crise économique ....  l'Islande l'a réglée. La petite ile s’est séparée de banquiers
véreux et de sa dette véreuse crée de toute pièce par les banques. C'est possible ??? Oui,ils l'ont fait !!! 
 
En fait, le JT d'ARTE en a parlé plusieurs fois, COURRIER INTERNATIONAL aussi mais l’info n’est pas relayée par les médias français  La démocratie islandaise est la plus vieille du Monde dans la durée (car à Athènes, elle n'a pas duré longtemps, et en Islande, elle date de l'époque Viking, bien avant la démocratie suisse). On a presque un millénaire de retard sur eux, et l'écart ne semble pas vraiment diminuer...  En Islande, ils sont 350 000 ... tiens, pas si nombreux ...  A méditer - dans le contexte actuel - Islande Important !  Silence radio sur l'Islande ?  Sans nouvelles d’Islande : Pourquoi ?  Si quelqu’un croit qu’il n’y a pas de censure actuellement, qu’il nous dise pourquoi on a tout su au sujet de ce qui se passe en Egypte et pourquoi les journaux n’ont absolument rien dit sur ce qui se passe en Islande :  En Islande, - le peuple a fait démissionner un gouvernement au complet, - les principales banques ont été nationalisées et il a été décidé de ne pas payer la dette qu’elles avaient contractée auprès de banques de Grande Bretagne et de Hollande, dette générée par leur mauvaise politique financière - une assemblée populaire vient d’être créée pour réécrire la Constitution. Et tout cela, pacifiquement. Toute une révolution contre le pouvoir qui a conduit à cette crise. Voilà pourquoi rien n’a été publié pendant deux ans. Que se passerait-il si les citoyens européens en prenaient exemple ? Brièvement, voici les faits : - 2008 : La principale banque du pays est nationalisée. La monnaie s’effondre, la bourse suspends son activité. Le pays est en banqueroute. - 2009 : Les protestations citoyennes contre le Parlement font que des élections anticipées sont convoquées et qu’elles provoquent la démission du Premier Ministre et, en bloc, de tout le gouvernement. La situation économique désastreuse du pays persiste. Par le biais d’une loi, il est proposé à la Grande Bretagne et à la Hollande le remboursement de la dette par le paiement de 3.500 millions d’euros, montant que paieront mensuellement toutes les familles islandaises pendant les 15 prochaines années à un taux d’intérêt de 5%. - 2010 : le peuple descend à nouveau dans la rue et demande que la loi soit soumise à référendum. En janvier 2010, le Président refuse de ratifier cette loi et annonce qu’il y aura une consultation populaire. En mars, le référendum a lieu et le NON au paiement de la dette remporte 93% des voix. Pendant ce temps, le gouvernement a entamé une investigation pour régler juridiquement les responsabilités de la crise. Les détentions de plusieurs banquiers et cadres supérieurs commencent. Interpol lance une enquête et tous les banquiers impliqués quittent le pays. Dans ce contexte de crise, une assemblée est élue pour rédiger une nouvelle Constitution qui reprend les leçons apprises de la crise et qui se substitue à l’actuelle qui est une copie de la constitution danoise. Pour ce faire, on a recours directement au peuple souverain. On élit 25 citoyens sans filiation politique parmi les 522 qui se sont présentés aux candidatures. Pour cela, il faut être majeur et recueillir le soutien de 30 personnes. - L’assemblée constituante commence ses travaux en février 2011 afin de présenter, en partant des avis collectés dans les diverses assemblées qui ont eu lieu dans tout le pays, un projet de Grande Charte. Elle doit être approuvée par l’actuel parlement ainsi que par celui qui sera constitué après les prochaines élections législatives. Voici, en bref, l’histoire de la Révolution Islandaise : - Démission en bloc de tout un gouvernement - Nationalisation de la banque - Référendum pour que le peuple puisse se prononcer sur les décisions économiques fondamentales - emprisonnement des responsables de la crise et - réécriture de la constitution par les citoyens Nous a-t-on parlé de cela dans les médias européens ? En a-t-on parlé dans les débats politiques radiophoniques ? A-t-on vu des images de ces faits à la TV ? Bien sûr que non ! Le peuple islandais a su donner une leçon à toute l’Europe en affrontant le système et en donnant une leçon de démocratie au reste du monde.

Et pour finir, un petit proverbe: "Qui veut faire ( vivre ) quelque chose trouve un moyen; qui ne veut rien faire trouve une excuse."


SI CE MESSAGE VOUS PARAIT INTÉRESSANT, DIFFUSEZ-LE ! BEAUCOUP DE GENS NE LE SAVENT PAS !

Robert PAGAN

 

 

 


  (
vidéo: http://www.youtube.com/watch?v=9rGNF-C6Xek&sns=fb)

 

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20 août 2012 1 20 /08 /août /2012 21:39

Nous vous soumettons un éditorial paru dans une revue d'idée, article qui nous semble intéresant à plus d'un titre.

 

Il parle du peuple, de la notion de citoyen et met à bas certaines idées reçues dans le microcosme politicien français. Nous avons remarqué qu'il évoque "la Commune" et la mise en cause par la "république une et indivisible" des résultats des élections de  1871...Souvenons nous de ce qui s'est passé dans notre Pays Niçois"...

 

Le mot « peuple » peut avoir deux sens différents, selon qu’on l’envisage comme un tout (un territoire et l’ensemble des habitants qui l’occupent, l’ensemble des membres du corps civique) ou comme une partie de ce tout (les « classes populaires »). Dans la langue française, le « peuple » a d’abord désigné un ensemble de personnes liées par une communauté d’origine, d’habitat, de coutumes et d’institutions. C’est le sens que le terme revêt lorsqu’il apparaît au IXe siècle, notamment dans les Serments de Strasbourg (842). Mais la seconde acception s’est répandue très vite: le peuple « populaire », par opposition aux élites dominantes, ce sont les « petites gens », les « gens de peu », ce « menu peuple », comme on disait au XVIIIe siècle, dont la définition ne se réduit nullement à une simple dimension économique (contrairement aux « déshérités » ou aux « plus démunis »).

Cette ambivalence est extrêmement ancienne. Elle remonte à la Grèce archaïque, le mot dèmos étant lui même déjà attesté dans le syllabaire mycénien (da­mo). A l’origine, le dèmos représente une façon de penser la communauté en rapport étroit au territoire qui est le sien et sur lequel s’exerce l’autorité de ses dirigeants (d’où le « dème », circonscription territoriale et administrative). Cette dimension territoriale du dèmos est directement liée à sa dimension politique. Déjà dans les textes homériques, le dèmos ne se confond nullement avec l’ethnos. Il se distingue aussi du laos, qui se rapporte plutôt à un groupe d’hommes placés sous l’autorité d’un chef. A Sparte, c’est à travers la notion de dèmos que se met en place l’idéal du citoyen soldat. A Athènes, le dèmos se rapporte à l’ensemble des citoyens, c’est­à­dire à la communauté politique formant l’élément humain de la polis. En tant que sujet de l’action collective, c’est lui qui crée l’espace commun à partir duquel peut se développer une existence sociale proprement politique.

A partir du Ve siècle av. notre ère, le terme dèmos désigne aussi la démocratie, prenant du même coup une résonance péjorative chez ceux qui stigmatisent l’exercice du kratos par le dèmos. Mais il désigne aussi un « parti populaire », équivalent de la plèbes romaine, dont on trouve déjà trace dans les textes de Solon.

Le principe de la démocratie n’est pas celui de l’égalité naturelle des hommes entre eux, mais celui de l’égalité politique de tous les citoyens. La « compétence » à participer à la vie publique n’a pas d’autre source que le fait d’être citoyen. « Nous ne naissons pas égaux, écrit Hannah Arendt, nous devenons égaux en tant que membres d’un groupe, en vertu de notre décision de nous garantir mutuellement des droits égaux ». Le peuple, en démocratie, n’exprime pas par son vote des propositions qui seraient plus « vraies » que d’autres. Il fait savoir où vont ses préférences et s’il soutient ou désavoue ses dirigeants. Comme l’écrit très justement Antoine Chollet, « dans une démocratie, le peuple n’a ni tort ni raison, mais il décide ». C’est le fondement même de la légitimité démocratique. C’est bien pourquoi la question de savoir qui est citoyen – et qui ne l’est pas – est la question fondatrice de toute pratique démocratique. Pareillement, la définition démocratique de la liberté n’est pas l’absence de contrainte, comme dans la doctrine libérale ou chez Hobbes (« the absence of externall impediment », lit on dans le Leviathan, 14), mais s’identifie à la possibilité pour chacun de participer à la définition collective des contraintes sociales. Les libertés, toujours concrètes, s’appliquent à des domaines spécifiques et des situations particulières.

Un peuple a beau être composé d’une multitude de singularités, il n’en forme pas moins un tout, et ce tout a des qualités spécifiques indépendantes de celles que l’on retrouve chez les individus qui le composent. C’est parce que le peuple forme un tout que le bien commun ne s’identifie pas à un « intérêt général » qui ne serait qu’une simple somme d’intérêts individuels. Le bien commun est irréductible à tout partage. Il n’est pas redevable d’une définition morale, mais d’une définition politique.

 

 

Il y a dans tout gouvernement représentatif une évidente inflexion antidémocratique, ce qu’avait bien vu Rousseau (« A l’instant qu’un peuple se donne des représentants, il n’est plus libre; il n’est plus », Contrat social, III,15). La participation politique y est en effet limitée aux seules consultations électorales, ce qui signifie que le démos ne regroupe plus des acteurs, mais seulement des électeurs. On y affirme implicitement que le peuple ne peut pas prendre lui même la parole, qu’il ne doit pas donner directement son avis sur les problèmes de l’heure ou sur des décisions qui engagent son avenir, qu’il y a même des sujets qui doivent être soustraits à son appréciation, les décisions et les choix devant être exercés par les seuls représentants qu’il désigne, c’est­à­dire par des élites qui n’ont cessé de trahir

L’exemple de la Commune de Paris est à cet égard remarquable, puisque ce mouvement a cristallisé à la fois une réaction patriotique (la peur d’assister à l’entrée des troupes prussiennes dans Paris) et une réaction prolétarienne (la crainte d’une réaction monarchique contre le résultat des élections de février 1871).

ceux dont elles tenaient le pouvoir, au premier rang desquelles se tiennent les experts, qui confondent régulièrement les moyens et les fins.

C’est à partir du XVIIIe siècle, au moment où l’on invente la « société », que la perception sociale du peuple se transforme. D’un côté, on théorise l’« âme du peuple » (Volksseele), de l’autre on voit dans le peuple – les classes populaires – un nouvel acteur social capable de remettre en cause les anciennes hiérarchies. Au XIXe siècle, la droite conservatrice défend avant tout le peuple comme totalité – avec un net glissement du dèmos à l’ethnos –, en même temps qu’elle développe une mystique de l’unité nationale allant jusqu’à l’« union sacrée », tandis que les socialistes défendent les classes populaires. Dissociation profondément artificielle, puisque les « gens du peuple » ont toujours formé la vaste majorité du « peuple ». Le peuple doit en fait être défendu dans toutes ses dimensions.

L’exemple de la Commune de Paris est à cet égard remarquable, puisque ce mouvement a cristallisé à la fois une réaction patriotique (la peur d’assister à l’entrée des troupes prussiennes dans Paris) et une réaction prolétarienne (la crainte d’une réaction monarchique contre le résultat des élections de février 1871).

Au cours de ces journées, qui s’achèveront dans le sang, le peuple parisien insurgé prend le pouvoir. En quelques semaines, il parvient à prolonger les mots d’ordre par des programmes, à esquisser au delà des mesures d’urgence une forme institutionnelle inédite. En matière de représentation, la Commune élit elle même ses délégués et proclame la révocabilité des mandats. Sur le plan social, elle supprime les amendes sur les salaires, prévoit la gratuité de la justice et l’élection des magistrats. Elle décide aussi la séparation de l’Église et de l’État, arrête le principe de l’enseignement gratuit et obligatoire, se prononce même pour le « gouvernement du monde des arts par les artistes ». L’inspiration générale est celle du fédéralisme proudhonien. L’association des travailleurs est posée comme le principe de base de l’organisation de la production. Les Versaillais empêcheront ce programme de se réaliser. « Le cadavre est à terre, mais l’idée est debout », dira Victor Hugo.

 

Robert de Herte(revue éléments N°142)

 

Il y a pas mal de choses à retenir, dans cet article, qui peuvent se transposer aisément dans le combat pour son émancipation du peuple Nissart.
Robert PAGAN

 

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20 août 2012 1 20 /08 /août /2012 21:31

Nous conservons vis-à-vis des problèmes liés à l’immigration un point de vue colonialiste. Ce phénomène est le résultat du modèle de développement dominant cet à dire le système techno-industriel et financier de la marchandisation du monde.
Nos valeurs sont universelles et notre mode de vie doit être généralisé.
Contradiction : 20 % des habitants de la planète consomment 80% de ses ressources, si notre mode de vie et ses valeurs étaient la règle ; la durée de vie de la planète s’étiolerait au même rythme que le compteur de la dette.
Il y a deux comportements identiques sur le fond aux rapports avec le phénomène de l’immigration. Celui qui consiste à imposer notre mode de développement à un certain nombre de pays, pour tout en pillant ou orientant leur économie, susciter des phénomènes migratoires qui sont utilisés comme groupe de pression (marché de l’emploi ou bouc émissaire). Mais aussi celui qui consiste à espérer manipuler cette misère humaine des peuples déracinés pour en faire le fer de lance d’une certaine « Révolution », revanche de certains courants idéologiques face à « l’embourgeoisement » du prolétariat européen.
Notre modèle sociétal et économique en faillite ne permet plus ni l’intégration, ni l’assimilation de population venue d’ailleurs.
La plupart des immigrés sont venus avec le plus cher désir, de trouver leur place au sein de notre modèle, mais voilà, il n’y a plus de modèle viable.
Ils ne remettent pas en cause le système dominant issu de la marchandisation du monde, puisque ce sont les illusions engendrées par ce système qui les a conduits à quitter leurs patries charnelles.
Certains voient les cités ghettos ou s’entassent plusieurs générations d’immigrés comme le ferment de « l’insurrection qui vient » ; ils oublient qu’il ne suffit pas de « défier » la police et la justice de l’Etat pour accéder a une conscience politique.
Les actes de petites délinquances, le trafic de drogue, l’économie parallèle, loin d’affaiblir les structures de l’état, les renforce. En générant un chiffre d’affaire considérable, qui finit par être investi dans l’économie réelle, ce type d’activité contribue à la bonne santé du système financier dominant.
D’autres trouvent dans les immigrés et les populations déshérités ou en déshérences, le moyen d’assouvir leur mystique chrétienne et charitable.
L’enfer est pavé de bonne intention, leur action se résume à rendre plus supportable, les lésions engendrées par le système.
Je soulèverai tout juste le problème des militants de la consommation de bonne conscience qui camouflent leur addiction à certains produits coloniaux sous le vocable de commerce équitable, participant ainsi a l’abandon des cultures traditionnelles vivrières au profit de la demande solvable des populations des pays dominants.
Quant aux militants professionnels du secteur Humanitaro-progressiste, ces fameuses et fumeuses ONG ; ils perpétuent tout en générant un chiffre d’affaire colossal, à exporter notre système de développement et la hiérarchisation de ses valeurs.
Les partisans de l’universalisme métissage des cultures, dont certains paradoxalement soutiennent le principe du regroupement familial, eux collaborent aux génocides de la biodiversité culturelle et ethnique au nom du progrès et du marché ; les peuples indigènes d’Australie, du Continent Latino Américain, du Continents Nord Américain, du Continent Asiatique, du Continent Africain et du Continent Européen ne peuvent que s’en féliciter.
En effet il ne faut pas confondre, humanisme et humanitarisme ainsi qu’universalisme et universalité.
Les vagues migratoires actuelles ne sont pas le fait des hasards de la misère, ce ne sont pas des paysans, agriculteurs ou éleveurs, qui quittent en masse leur pays, mais les produits de notre mode de développement, attiré par ses mythes (parfois hollywoodiens) et qui ne trouvent plus d’emplois (salariés la plupart du temps) dans la périphérie des grandes métropoles du tiers-monde que nous avons contribué à édifier. Il s’agit ainsi d’un double déracinement, d’une double spoliation. Nous ne pouvons reprocher face à notre propre échec et notre propre désarroi que ces populations retrouvent dans leurs coutumes et religions le moyen spirituel de survivre.
C’est nous qui avons remplacé les valeurs du sens par celui des valeurs de l’accès à la consommation.
Il faut alors cesser de jouer avec l’hypocrisie, si ces peuples choisissent dans la souveraineté de leur droit, un autre modèle de développement, un autre modèle sociétal plus proche de leur traditions originelles, c’est notre mode de vie qui en prend un coup.
Et si nous persistons dans notre attitude mondialisatrice ; nous allons vers le chaos.
La plupart des peuples colonisés ont interrompu le chemin de leur histoire ; nous en savons quelque chose, nous : Niçois, Savoisiens, Basques, Corses, Catalans, Bretons et autres dont la liste serait trop longue à énumérer, notre ennemi principal n’est pas l’immigré en lui-même quelle que soit son origine ; mais le système qui favorise la spoliation et l’immigration des peuples.

 

Jean Marc FONSECA

 
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